Et si votre prochain maire était un robot ? Et si vous receviez des notifications automatiques, concernant des décisions prises en mairie à l’aide d’une intelligence artificielle ? L’histoire semble folle. Elle est pourtant loin d’être irréaliste.
L’intelligence artificielle (IA) fait son entrée dans les politiques publiques locales, jusqu’à même s’être portée candidate dans une mairie au Japon l’an dernier. En 2018, les acteurs nantais de l’intelligence artificielle se sont regroupés autour du collectif NaonedIA avec pour objectif de tester de nouvelles applications utiles aux politiques publiques locales. Un an plus tard, Nantes Métropole adopte une charte métropolitaine de la donnée et s’engage à expérimenter des solutions d’IA.
L’intelligence artificielle peut constituer une solution pour automatiser des processus, réaliser des tâches complexes et apporter une aide à la décision aux décideurs locaux. Dans quels domaines l’IA peut-elle aider, voire remplacer les élus et leurs services ? Quels sont les exemples d’application de l’intelligence artificielle aux politiques publiques locales ? Pour quels résultats ? Les valeurs et l’éthique de l’action publique vont-elles freiner le déploiement de ces technologies ?