Trouver toutes les réponses aux besoins de la vie quotidienne à moins de 15 minutes à pied de son lieu de résidence, c’est l’idée portée par les promoteurs de la « ville du quart d’heure ». Séduisante sur le plan de la qualité de vie, l’idée peut vite devenir angoissante en nous remémorant l’expérience du confinement.
Ce concept tend pourtant à être de plus en plus adopté par les villes pour lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, de Copenhague à Ottawa, mais aussi en France, à l’image de Nantes. La ville du quart d’heure amène une autre approche de la densification en plaçant les services de proximité, et la marche à pied, au cœur des politiques publiques.
Quels services et équipements se cachent derrière cette promesse ? Jusqu’à quel point est-elle déjà une réalité pour les 657 000 habitants de la métropole nantaise ? Quels enjeux territoriaux et sectoriels soulève la mise en œuvre d’une telle démarche ?
Quart d’heure « philo », mais aussi « méthodo », cette synthèse propose d’appliquer le concept théorique aux réalités de la métropole nantaise