L’immobilier de bureaux à l’heure du retournement ?

Depuis deux ans, le marché du bureau fait grise mine. La transformation des modes de travail, davantage hybridés depuis la pandémie de la Covid19, réduit le besoin en surfaces de certaines entreprises et contribue à des libérations de locaux dans les grandes métropoles tertiaires. Le choc inflationniste et la remontée des taux ont impacté l’économie de projet dans la construction et les arbitrages d’investissement. Enfin, le ralentissement économique et le climat d’incertitude de ces derniers mois participent également à la baisse de la demande sur la récente période. A plus long terme, la compétition entre les fonctions urbaines va s’intensifier avec les « zéro artificialisation nette » et « zéro émission nette », nécessitant d’intensifier les usages du foncier et du bâti pour offrir encore dans l’avenir des possibilités de parcours d’entreprises.

Derrière ces constats généraux, quelles sont les réalités territoriales du bureau ? Quelle est sa place dans l’économie du territoire, quelles sont ses perspectives et ses défis en Loire-Atlantique et plus particulièrement dans la métropole nantaise ?