Parce qu’elle a un impact sur le quotidien des travailleurs, sur l’environnement et sur le maillage des territoires, la question des déplacements vers les emplois reste structurante. D’autant plus que le choix du mode de transport que l’on fait pour aller travailler conditionne l’ensemble des autres déplacements (pour les courses, les loisirs, etc.).
Depuis quelques années, on formule l’hypothèse qu’une des solutions à privilégier pour réduire les impacts des déplacements vers les lieux de travail serait de distribuer de façon plus homogène les emplois dans l’ensemble des communes. Ainsi, parce qu’ils auraient un emploi près de chez eux, les actifs le choisiraient en priorité et réduiraient de fait les distances qu’ils parcourent pour aller travailler. C’est un des leviers investis par les documents de planification territoriale.
Alors, la distribution géographique des emplois a-t-elle évoluée ces 10 dernières années ? Et les actifs, occupent-ils véritablement les emplois les plus près de chez eux ? Quel mode de transport tire son épingle du jeu ? Cette synthèse dresse un premier panorama de ces enjeux.