31% des consommations énergétiques sont liées au parc de logements à l’échelle de la Loire-Atlantique. Elles proviennent à près de 80% des besoins en chaleur issue principalement du système de chauffage (62%), de l’eau chaude sanitaire (12%) et de la cuisson pesant pour 7%. Le reste des consommations (18%) est dédié aux usages spécifiques de l’électricité pour lesquels aucun autre type d’énergie ne pourrait être mobilisé, tels l’éclairage, les appareils électroménagers ou les usages numériques.

58 000 logements sont qualifiés de « passoires thermiques ». Ces logements détiennent des critères de performance correspondant à la lettre « F » et  « G » au sens du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).  Ils représentent un peu moins de 10 % du parc (17 % à l’échelle nationale). Ces logements doivent faire l’objet d’une approche prioritaire de ciblage.

x 5, c’est l’augmentation du rythme de rénovation annuel qui doit être atteint dès 2021 pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone. En Loire-Atlantique 250 000 logements ont été construits avant 1975, c’est à dire avant la 1^ère réglementation thermique (RT 1974). Les objectifs fixés sont ambitieux et visent à disposer à l’horizon 2050 d’un parc de logements efficace énergétiquement. À l’échelle de la Loire-Atlantique, cela nécessite d’atteindre un rythme de 15 000 rénovations performantes par an, soit près d’une cinquantaine par jour.

45 000 logements disposent d'un chauffage qui est alimenté par des produits pétroliers (fioul/propane) en Loire-Atlantique dont près de 75% se trouvent au sein des maisons individuelles. Les modes opératoires des collectivités locales pour les conversions-suppressions des chaudières fiouls doivent donc être amplifiés, adaptés à chaque contexte local et ciblés plus fortement .