L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire. Cette période engendre deux phénomènes, une menace pour le développement des sociétés innovantes mais aussi une opportunité pour concrétiser des envies entrepreneuriales. C’est logiquement ce que l’on constate au sein de l’écosystème local des start-up. On compte deux fois plus de créations d’entreprises innovantes en 2020 que sur chacune des deux dernières années écoulées. En parallèle, et pour des raisons diverses, le nombre de projets stoppés atteint son niveau le plus élevé depuis 5 années que nous observons les dynamiques de l’entrepreneuriat innovant.

46 créations d’entreprises innovantes entre le 31 mars 2020 et le 31 mars 2021. C’est le plus grand nombre de créations enregistré depuis 2016, année faste qui a suivi la première labellisation French Tech de la cité des ducs. La mise en pause de l’économie, les confinements, ont suscité des vocations entrepreneuriales qui ont pu s’appuyer sur une offre d’accompagnement arrivée à maturité. C’est d’ailleurs le constat que fait l’Insee en qualifiant l’année 2020 comme une année record de créations d’entreprises malgré la crise sanitaire.

25 start-up ont cessé leurs activités sur cette dernière année. Alors qu’on parle d’embellie sur le plan des créations, on observe aussi une augmentation des abandons sur cette période de crise sanitaire. Les motifs de fin d’activité pour ces entreprises sont variables : renoncement au projet faute d’avoir fait ses premières preuves, difficultés financières après une première phase de développement ou encore rachat de l’entreprise et de ses actifs par une autre société.

355 start-up localisées en Loire-Atlantique au 31 mars 2020. Les entreprises innovantes rassemblent un peu plus de 2 500 emplois salariés sur le département. Alors que l’offre d’accompagnement a été rationalisée, les différents dispositifs et acteurs de l’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant ont fini par trouver leur place. Preuve en est, la publication d’une plaquette commune aux acteurs de la French Tech Nantes en avril 2021.

23 sociétés innovantes dépassent la barre des 20 salariés. Parmi les croissances importantes, plusieurs start-up ont su profiter de l’émergence de nouveaux besoins et de l’accélération des usages numériques induits par la crise sanitaire. C’est notamment le cas d’entreprises comme Digitemis ou Vitemonmarché, qui se positionnent sur les créneaux de la cybersécurité et de la livraison à domicile de produits alimentaires.

Start-up : Jeune entreprise innovante, qui fait généralement preuve d’un important potentiel de croissance. On considère ici qu’une start-up compte moins de 20 salariés et a été créée il y a moins de 5 ans.